Il était né à Londres d’une famille normande. Il fit de bonnes études à Londres et à Paris et le roi Henri II Plantagenêt choisit ce brillant sujet comme chancelier. Enchanté de son administration, il le fait nommer archevêque de Cantorbéry, pensant ainsi résoudre les difficultés qu’il connaît avec les évêques de son royaume. Thomas change du tout au tout. De fastueux, il devient ascétique ; de servile, il se trouve bientôt en conflit avec le roi, qui veut imposer sa loi par-dessus celle de l’Eglise romaine. Il invite les pauvres à sa table et prend l’habit de moine. La querelle s’envenime au point qu’il doit s’enfuir en France. Il rejoint alors l’abbaye cistercienne de Pontigny, en Bourgogne. Il regagne Cantorbéry en novembre 1170, et c’est là que, dans sa cathédrale, peu avant Noël, quatre familiers du roi vont l’abattre devant l’autel après qu’il eut refusé de lever les excommunications qu’il avait portées contre les évêques trop dociles à l’égard du roi.
N’est-ce pas dans la foi et la doctrine de Pierre que l’édifice de l’Eglise est fondé, jusqu’à ce que nous parvenions tous en Christ jusqu’à l’état de l’homme parfait, dans l’unité de la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu ?